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Le Petit Journal, 15 avril 1942

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Le Petit Journal
15 avril 1942


Extrait du journal

SI, dans nos actes, au milieu des circonstances^quotidiennes ou exceptionnelles, il nous arrivait de ne point porter, ce deuil, nous commettrions la plus décisive des erreurs, la plus scandaleuse des fautes. Ce serait violer la loi d'une contrition qui s'impose aux auteurs directs et indirècts de notre infortune ; ce serait violer la loi de l'effort pénible et unanimement accepté qui seul per mettra le relèvement du pays. Ce serait injurier la mémoire de. nos martyrs et faire bon marché du sacrifice de nos captifs. s Ce serait inciter la masse à négliger les enseignements de iios revers et à s'endormir dans la résignation, dans l'apathie, dans l'indifférence. Et ce serait fouler aux pieds, disperser, anéantir les vertus traditionnelles dé notre race. ' k...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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