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Le Petit Journal, 17 juillet 1912

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Le Petit Journal
17 juillet 1912


Extrait du journal

on,t analysé le phénomène : l'attraction électrique est insuffisante. Ce qui tient le grêlon en l'air, c'est la pression du vent, tout-simplement. ^ Imaginez un vent ascendant de 15 mètres a 1a seconde et voilà une force capable de soutenir des grêlons de un centimètre de diamètre. Mais dès que cesse le souffle qui les retient, toutes les balles se précipitent sur le sol. Conclusion : les grêlons sont d'autant plus gros que le temps de leur formation a été plus long et que le vent accompagnant l'orage a été plus violent. Après ces explications, nous comprenons mieux aussi, pourquoi les orages à grêle dé versent, leur charge d'une façon intermit tente. Le nuage est comparable à une bas cule automatique que règle la forcé du vent, mais la chute est infaillible. Pour empêcher la grêle de tomber, il fau drait donc trouver le moven d'empêcher sa formation. . " Ce moyen existe-t-il, c'est'ce que nous verrons dans un prochain article. Abbé Th. Moreux, Directeur de l'Observatoire de Bourges....

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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