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Le Petit Journal, 21 juillet 1881

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Le Petit Journal
21 juillet 1881


Extrait du journal

H tenait son visage caché dans ses deux mains. Lorsque la mère et la fille eurent disparu, Jeanne se retourna vers son mari, sans s'en rapprocher. ■— Achevez, — lui dit-elle lentement- — J'ai bèsoin de tout entendre, de tout savoir. Il frémit des pieds à la tête, et laissa re tomber ses deux mains. J'achève, — fit-il d'une voix étouffée. \ vni ' Le coupable et son juge Alors, il raconta comment il était venu au Château de Kandos, sachant le vieux duc aveugle, «et- conduit par Louis Clermont, dont il avait suivi docilement le plan et les conseils. v — Vous, savez le reste, — dit-il enfin, d'u ne voix éteinte. — Cela s'est passé sous vos yeux." II s'arrêta. • , — Est-ce tout? — fit-elle du même accent ferme et froid. .— Tout, oui... cependant... -Quoi? — J'ignorais encore, à cet ûpstafit, que je fusse le. frère naturel de Paul de Kandos, — Comment l'avez-vous su? — Par le duc. — A quel moment?...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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