Extrait du journal

seménts dans sa poche au moindre de ses, mouvements le brûlait. U avait hâte de ; se trouver seul pour pou voir tenir enfin la clé de ce mystère. Malgré tout, il ne pouvait cependant se re tirer sans trouver un prétexte, et en ces conjonctures il n'était pas aisé à trouver. Mais le baron n'était pas l'homme des atermoie ments, et cyniquement, regardant Alexis et la' baronne droit dans les yeux, avec la même expression narquoise : — Je vois que je suis indiscret, baronne, je me retire... Vous avez à traiter, avec mon sieur, des affaires qui ne regardent que vous seule... Agréez mes excuses et mes saluta tions. Vous me reverrez, si vous le voulez tien, baronne, à l'heute du déjeuner. — Le misérable ! — murmura Alexis une fois seule avec la pauvre mère. — Ah! ma dame, je-ne crois pas me trompe^ mais vous! avez tout à craindre de lui. — Eh ! — fit-elle, — que peut-il mainte nant..'. Je suis ruinée... je suis obligée de vivre de.mon travail,.. Mais tout cela n'est: rien... Parlez-moi de ma fille ! de Renée !... Ah! Monsieur!... je ne puis croire à mon bonheur. — Il est réel, cependant, — répliqua Alexis. Et il commença alors le récit du crime infâme, le récit du naufrage préparé du Brick d'Ebèné, ën tue de se débarrasser de la mal heureuse Renée. . Pendant ce temps le baron Cazêrôs avait descendu l'avenue de Saint-Ouen, et, se mettant- à l'abri dans • l'encoignure d'une maison, il avait déplié la fameuse lettre. : « Il s'agit de votre fille.- » • '• — Diavolo !—murmura-t-il^ — qu'est-ce que...