Extrait du journal

résolu à ne pas s'éloigner du Dauphinê sans savoir ce qu'étaient devenus la mère et les enfants. Il allait se mettre activement à leur recherche. . Il arriva à Grenoble en proie à une grande anxiété et se fit conduire à la gare. Là, il paya à l'automédon le prix convenu et le congédia. Etienne se dit. avec raison que la comtesse,' étant très connue à Grenoble, n'était pas ve nue à la ville pour prendre le train ; toutefois, dès le début de ses recherches, il ne voulait rjen négliger. S'adressant à l'employé chargé de délivrer les billets, il lui demanda si une jeune femme accompagnée de deux petits garçons, l'un de six ans, l'autre de quatre ans, n'avait pas pris le train dans la matinée pour se rendre à Lyon. La réponse de l'employé, qui n'avait pas quitté son poste depuis six heures du matin, fut négative. Alors Etienne demanda un billet pour SaintEgrève. Le train allait partir. . A SaintEgrèvé," Etienne interrogea le chef de gare, sans sortir de son compartiment, et continua son chemin étant sûr que la comtesse et ses enfants n'avaient pas été vus à- Saint-Egrève. A Voreppe, à Moirans, à Voiron, à Rives, les mêmes réponses négatives lui furent faites. Il était déjà loin de Grenoble, plus loin en core des Bergères et absolument convaincu que la. comtesse n'avait pas pris un train pour Lyon. Cependant, dans la crainte qu'un doute ne lui, vînt à l'esprit, il poussa jusqu'à SaintAndré-le-Gaz. Rien. Dans aucune des gares on n'avait:vu la voyageuse qu'il indiquait. ' A Rives, il avait réglé son compte avec le chef.de gare, qui ne lui cherchait1 pas d'ail-, leurs uniegrdsse querelle pareequ'ii voyageait avec un billet sans valeur depuis Saint-Egrève. Il passa le reste de la nuit à Saint-André ét reprit le premier bain du matin se dirigeant...