Extrait du journal

Voici ce qu'en disait M. Théodore Muret « Ce jour-là, 25 février 1830, non-seulement dans la sphère des lettres, mais encore parmi les gens du monde, il n'y eut pas d'autre affaire, pas d'autre intérêt' qu' Hernani. Si, dans l'entretien de deux' petsoraes qui se rencontraient ou ehemiriaient ensemble, vous veniez à entendre quelques mots il y avait gros à parier qu'Hernaii en était le sujet. Le ministère ,1 Polignac lui-même avait trêve. Avec quille, fureur on se. disputa les -loges et les stalles Quels bataillons d'admirateurs enragé», de séides féroces remplissaient l'orchestre et le parterre » Sans contredit, Hernani renferme de "w vraies beautés, au milieu- de ses défauts frappantes, t'e ses bizarreries systématiques et calculées; mais, le bon et le mjuvaiSs tout fut confondu à la première représentation dans cette exaltation enthousiaste qui atteignit le diapason de la frénésie. Lescris d'admiration devenaient dés hurlements les dévoués champions avaient l'air de possédés, tant ils se démenaient, trépignaient et. bondissaient sur leurs sièges....