Extrait du journal

' volontairement les servantes, servantes d'é lite que ne rebutent point les besognes les moins délicates. Aidées d'une seule bonne, elles vaquent aux soins du ménage et fout des prodiges pour créer du bien-êtré parmi la colonie. A côté de cette mission modeste accom plie simplement, elles remplissent le > rôle délicat d'éducatrices et développent chez ces petits êtres incultes de jolis sentiments qui sommeillaient* encore. Oh ! pas de co lères, pas de gros mots ! Ceux-que l'on' sait, il faut Tes oublier, voilà tout. Au début, les i enfants se révèlent presque tous d'un indi vidualisme déplorable. Insensiblement; les grands apprennent à protéger les petits et! tout est mis en commun, plaisirs et peines. Ils partagent vite joujoux, bonbons et me»nus cadeaux avec bonne grâce, et l'égoïsme de la première heure se transmue bientôt! en fraternité sous l'oeil vigilant des « da mes ». A-t-on le plus petit bobo ? Vite, on vient se pendre à leur cou", se faire soigner, gâter, dorloter. — Ici, me déclara « Bouboule » — une mignonne de huit ans — vois-tu, nous* avons trois mamans !... Ce sont de vraies mamans, en effet, ces...