Extrait du journal

L'Accord est fait entre les Représentants de l'Irlande et de l'Angleterre Londres, 6 décembre. —• La Conférence de paix irlandaise a pris fin ce matin, à 2 heures 15. Lee Irlandais ont été les pre miers à sortir de l’hôtel du premier-mfntetre, leurs traite fatigués par* la longue veille et leur refus de faire la moindre déclaration fit d'abord croire à l’échec, que tout le monde, du reste, craignait ; mais cinq minutes plus tard, lord Birkenhead et M. Churchill ont annoncé aux reporters, qui attendaient dans la rue, que l’accord était enfin atteint. Lord Birkenhead a ajouté qu’il y avait maintenant lieu d’espérer qu’une ère nouvelle et heureuse allait s’ou vrir pour l’Irlande. Les termes de l’accord seront communi qués à la presse, ce soir seulement. On croit savoir que les conditions ayant trait à l'allégeance aux finances et aux garanties militaires et navales ont été modifiées assez considérablement, dans un sens favorable à l’Irlande. La nouvelle de l'accord a été téléphonée au roi, au château de Sandringham, et un exemplaire de l’accord a été remis à un courrier spécial à la disposition duquel un contre-torpilleur e. été mis pour se rendre en Irlande. Ainsi, le texte de l'accord sera entre les mains de sir James Craig, à temps pour qu’il en donne connaissance aujourd'hui au Parlement de Belfast Cet accord devra être non seulement ratifié par le Parlement de Londres et le Dail Eireann. mais aussi approuvé par le Parlement de Belfast. Dans les milieux bien informés, on rte manifeste guère d’inquiétude à ce sujet, le» conditions faites aux sinn-feiners seront, sans doute, très critiquées dans les milieux anglais et reçues de mauvaise grâce à Belfast, mais le désir général de paix dans l’Empire est trop fort pour qu’on ose lui faire échec directement....