Extrait du journal

d'équipement routier comptant cinquante chantiers résorbe le chômage. Notre photo montre, sur les quais du Rhône le chantier de nivellement de l’autoroute des bas ports (Photo Trampus, visa V. 3.077) M.Scapini donne quelques précisions sur la portée de l’accord relatif aux prisonniers Paris 8 décembre. — M. Georges Scapini ambassadeur de France, charge de la question de.prisonniers, a fait les déclarations suivantes : s Les pères de quatre enfants ? m écrit-on ( Quelle plaisanterie ! Us n’avaient pas été mobilisé;• | ou avaient été rendus d leur foyer bien avant i l'otfensive' de mai » C’est exact, je le reconnais, mais il n’en reste I pas moins que celte clause concerne des milliers ' de captifs. Il faut songer a tous les engages, sons officiers et soldats, tous les officiers d’aetwe et de | reserve qui avaient été exclus de la mesure et qui I vont profiter de l'accord et aussi aux pères de trois J enfants qui. depuis juin ont vu leur famille i s'agrandir d’une unité. Én réponse à une question relative aux prison i mers qui ont été capturés après l’armistice. M. Scapini précise : Le problème me dépassait et je n’avais plus d y revenir Ce sont les clauses mêmes de l’armistice qui ont stipulé que toutes les troupes encerclées 1 déposeraient les armes et seraient faites prison- I mères. En ce qui concerne le maintien en captivité de 1 jeunes soldats de la classe 194U qui venaient d'être ! appelés au moment où ils furent pris et qui rega | gnaient leurs dépôts, l'ambassadeur a déclaré que i leur cas avait été prévu et défini tjue du moment I qu’ils étaient mobilisés, même s’ils n étaient pas I encore habillés et armés, ils devaient subir le sort \ commun des soldats des classes plus anciennes Quant aux prisonniers français en Italie, a «ou11 j gné M. Scapini. leur nombre est infime, même pa» j quelques centaine s. ce qui ne voulait pas dire que je ne me préoccupe pas de leur sort à l’égal de ceu.i internés en Allemagne ou en France.— (Havas)....