PRÉCÉDENT

Le Petit Marseillais, 13 mars 1907

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Marseillais
13 mars 1907


Extrait du journal

Encore un deuil pour l'a France, le plus inattendu, le plus terrible qui soit. Cette catastrophe de Toulon, dont on lira plus loin les détails, venant après l’accident tout matériel du Jean-Hart, après la perte du Sully qui ne s’effacera pas des mémoires, montre notre marine comme victime d’une sombre fatalité. Encore faudrait-il y joindre les naufra ges du Lutin et du Farfadet. On dirait que le drame est permanent dans notre flotte de guerre. Passe encore pour les coques, les cuirasses et les canons. Plaie d’argent n’est pas mor telle, dit avec raison la sagesse publi que. Ce sont des choses inertes qui vont au fond de l’eau,des fortunes sans doute, mais qui ne coûtent point de larmes. Ici. c’est tout à la fois. Coup sur coup* notre force sur mer était amoindrie par des accidents répé tés, lorsque la ruine tragique de Yléna met le comble à notre désarroi. Et cela...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

En savoir plus
Données de classification
  • menant
  • jean casimir-perier
  • casimir-perier
  • a. dubost
  • brisson
  • bienaimé
  • catherine de médicis
  • casimirperier
  • guyot-dessaigne
  • manceron
  • toulon
  • paris
  • france
  • thomery
  • by
  • maurice
  • chine
  • japon
  • allemagne
  • iéna
  • la république
  • sénat
  • assemblée nationale