Extrait du journal

LES ZONES FRANCHES A MARSEILLE On nous télégr. de Paris, 14 novembre : La délégation marseillaise des zones fran ches a été reçue, à l heure li2, au ministère de l’intérieur par M. Combes, président du conseil des ministres. C’est M. Brisson, entouré de toute la représentation marseillaise, qui a présenté les délégués. * Ils sont, a-t-il dit, l’incarnation de toutes les sources de la richesse de Marseille. Nous désirons que vous ajoutiez vos sympathies à celles que nous a marquées,hier, M. le ministre du commerce et que vous fassiez venir le plus tôt possible en discussion le projet de ces messieurs. Il concerne aussi tous nos grands ports. D’ailleurs.l'affaire est depuis longtemps étudiée en tous ses details. La réponse de M. Combes constitue une dé claration de sérieuse valeur. Eu 1 état de la question* le président du conseil se déclare, en effet, tout acquis personnellement au pro jet des zones franches où elles peuvent s’éta blir dans des conditions ne compromettant en rien les recettes douanières du pays. Marseille sera, de toute façon, le premier port choisi. J’y pousserai du mieux que je pourrai, a déclare M. Combes ; si une parole amie pouvait ajouter quelque chose à mon désir d’établir cette expérience, c’est évidemment le concours que vous apportent M. Brisson et ses collègues. Je vais donc presser, do mon côté, le ministre du commerce pour qu’il soumette le projet à la Chambre et que celle-ci l'examine dès la rentrée de janvier. M. Pcytral prend acte de la déclaration du président du conseil, heureux de voir si net tement affirmée l’opinion du gouvernement en cette matière. M, Bayol, président du conseil général, au nom de cette assemblée, insiste auprès du gouvernement pour que la zone franche soit le plus étendue possible. M. Thierry rappelle au président du conseil que la mise en marge du système douanier actuel, qui est la zone franche, augmentera les débouchés d’exportation et permettra de...