Extrait du journal

81 LA BANDE DO RAT — Je comprends ça, fit l’autre, important, seulement, il me serait difficile de vous four nir beaucoup de renseignements de ce genre sur le compte de la demoiselle, vu qu’elle n’est ma locataire que depuis trois semaines. — A ti 7 — Oui. — Et auparavant 7 „ — Elle habitait de l’autre côté de 1 eau, dans le « deuxième », quartier Bonne-Nouvelle, a côté de ces grands magasins qui ont brûle, le mois dernier, vous savez bien ? Sa maison a aussi llambé dans l’incendie, et elle est venue loger ici. — A-t-elle des relations ? — Non, elle ne voit personne, sauf un mon sieur, qui a l’air de la serrer de près. — Quelque amoureux ? — Probable ! et il n’y aurait à cela rien dé tonnant. Cristi de cristi I • Le concierge fit claquer sa langue. — Un brin de fille comme il n’en court pas des douzaines par les rues. Mais je ne crois pas que ce soit encore bien Sérieux entre eux. — Pourquoi 7 — Parce que le monsieur ne fait guère Qu’entrer et sortir. La figure du vieux brigand s’éclaira. S’il n’y avait encore « rien de sérieux entre eux », il y avait par conséquent les plus gran des chances pour que la fiancée du baron Maxime des Croies n’eût pas épanché ses con fidences dans le sein de son ami. Et il se rassura tout à fait, lorsque le con cierge eut ajouté : t . . . — J’oubliais de vous dire que c est lui qui l’aurait sauvée dans l’incendie. ’ Ah ! très bien ! leurs relations ne date-...