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Le Petit Marseillais, 29 septembre 1910

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Le Petit Marseillais
29 septembre 1910


Extrait du journal

Cette expression n’a rien d’exagéré, sur tout en ce qui concerne l’alimentation. On sait comment sévit la crise de la viande et que le veau disparaît parce qu’on le mange en trop grand quantité. Mais il arrive au mouton la même aventure qu’au bœuf, car, enfin, sans veau, il n’y a pas moyen de faire un bœuf. Et bientôt, il n’y aura plus de moutons, ou pas assez, parce que les agneaux sont décimés par la gloutonnerie humaine. Veaux et agneaux sont victimes de nos dyspepsies. A force dé ne digérer que des viandes blanches, les viandes rouges n’exis teront plus. Les plus graves journaux s’occupent de cette situation. L’un d’eux signale, d’après les déclarations de M. Picquié, le nouveau gouverneur de Madagascar, que la grande île recèle trois à quatre millions de bovins et qu’on en pourrait tirer 40.000 têtes par an sans diminuer le troupeau. Il ne s’agi rait que de créer des navires ad hoc pour le...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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Données de classification
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