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Le Petit Moniteur universel, 7 septembre 1878

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Le Petit Moniteur universel
7 septembre 1878


Extrait du journal

M. Thiers n’était pas partisan du service militaire obligatoire. L’ancien ré-: gite lui paraissait convenir bien mieux au tempérament de notre nation. A ses yeux, l’état militaire était un état comme un autre et qui, comme un autre, demandait non-seulement des aptitudes déterminées, mais encore une sorte de préparation, quelque chose comme un surnuraérariat. En passant un nombre d’années plus grand sous les drapeaux, le jeune soldat faisait ce surnumérariat, se rompait au métier, arrivait, en un mot, à devenir un militaire dans toute l’acception du mot. Toutes ces raisons, et quelbues autres encore, bien en1 indu, suffisaient à M. Thiers pour rattacher à ce qu'il appelait ses préjugés. Il voulait qu’on laissât le notaire ou le bureaucrate chez lui et que le soldat fût un soldat de profession. Le fait est que sous ce régime on n’aurait pas vu se produire les accidents qui sont arrivés pendant la marche du 140e régiment de ligne de Lyon sur 'Heyrieux. De vrais militaires n’attrapent...
Le Petit Moniteur universel (1869-1914)

À propos

Le Petit moniteur universel est un quotidien français, fondé en janvier 1869, peu avant la Commune, contre laquelle il proteste. Prenant la suite du Moniteur Universel du soir, il comporte des suppléments comme un hebdomadaire illustré, et des éditions régionales, à Tours, en Seine-et-Marne et dans le Centre notamment.

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