Extrait du journal

Voilà donc où nous en sommes venus ! Lorsque la patrie a toutes les peines du monde à se reconnaître et à se ressaisir ; lorsqu'elle fait efforts sur efforts pour réorganiser son armée, pour relever ses remparts, pour retrouver et recomposer cette ligne de frontières qui, la limitant dans l’espace, lui donne sa force et sa valeur dans le temps; eh bien ! pour tout encouragement, pour toute récompense, la révolution lui jette ce blasphème à la face; elle lui crie : A bas la patrie! Vive internationale ! Il n'y a plus de patrie !...