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Le Petit Parisien, 1 octobre 1910

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Le Petit Parisien
1 octobre 1910


Extrait du journal

C'était un véritable savant, au sens où l'on entendait ce mot au temps delà Renaissance, avant même d'aborder la carrière qu'il devait illustrer. Au commencement du seizième siècle, ainsi que le fait justement observer M. Jean Plattard, dans un livre des plus remarquables sur V Œuvre de Rabelais, la médecine théorique est une province des humanités la science médicale vraiment digne de ce nom était tout entière dans les traités des Grecs et des Latins. Quiconque connaissait bien le grec pouvait donner un avis autorisé sur l'interprétation de Galien et d'Hippocrate !es ouvrages les plus techniques étaient du ressort des philologues, des humanistes, qui possédaient, mieux que, les docteurs en médecine et praticiens, la connaissance des langues anciennes. Le moine Rabelais était donc, avant de s'asseoir sur. les bancs de la Faculté montpetliéraine, un helléniste distingué, un '-iliniste consommé, sachant tout ce qu'un homme de son époque pouvait savoir en droit, et surtout en sciences naturelles, la science des choses naturelles étant celle qui convenait le plus à son humeur»...

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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