Extrait du journal

Entendons-nous bien nous ne voulons pas dire par là que, sur les divers points examinés et qui ont eu trait pour la plupart au problème danubien, des accords soient intervenus et des décisions communes aient été prises. Nous avions signalé dès hier que cela n'était pas possible, Français et Anglais étant également désireux de ne pas placer les représentants des deux puissances conviées à la conférence de mercredi, l'Italie et l'Allemagne, devant des faits accomplis. Ce que nous voulons dire, c'est que l'examen auquel il a été procédé s'est déroulé dans une atmosphère de franchise et de confiance parfaites et que les idées échangées ont fait ressortir, sur presque toutes les questions, li'identité de vues des deux .parties en présence. On craignait à Loadre3, dàna certains milieux, que, sous prétexte d'aider les Etats de l'Europe centrale, la France ne poursuivit des buts égoïstes, intéressés, qu'elle ne cherchât à s'assurer des moyens de pression financière et économique, à créer même une sorte de front franco-britannique contre une ou plusieurs puissances....