Extrait du journal

Il est tellement certain de l'écraseInent de notre planète qu'il consent, par dérision, à tout ce qu'il avait jusque-là refusé. Il accorde la main de sa nièce un soupirant qu'il avait éconduit, il concède une rente à sa gouvernante. Qu'importe Il peut bien se prêter à tout ;e 'que l'on désire, puisque rien n'existera plus dans quelques heures. « Adieu, mes enfants, dit-il, il faut rentrer chatun chez nous, nous coucher, tâcher de nous endormir, et, par ce moyen-là, passer de ce monde-ci dans l'autre sans nous en apercevoir! »...