Extrait du journal

Je sors de la séance de la Chambre. C'était la grande séance, avec atftuence de députés, déclarations aensatiuanelles du gouvernement, accès autorisé seulement pour quelques privilégies, commentaires, fièvre et service d'ordre. Monte-Citorio offre au visiteur un aspect un peu minable. La salle des séances est provisoire, ce qui excuse sa laideur. Peinte en gris fade rehaussé d'un peu d'or, elle présente, eu huit quartiers, un demi-cercle dont le diamètre est occupé par le bureau présidentiel. Devant, une petite table longue où sont rauges les ministres. lit puis, tout autour, dans les secteurs de 50 à 60 places, les députés. Tristes boiseries avec du velours rouge criard aux pieds, un tapis de jute. On se croirait dans un cirque. Très haut, une galerie surplombe, partagée en tribunes sénateurs, aucieus députés, présidence, militaires, public, journallistes. Ceux-là sont légion....