Extrait du journal

Verdun, 9 novetaibre {de spèc.) Un beau soleil d'amère-saison illumine de tous «es ors la veille vine foudroyée. Le ciel est pur, profond, léger. La cathédrale et la citadelle Lu/scrivent sur l'horizon de puissantes silhouettas d'un gris vMaoé,.et d" temps à autre une longue .et lourde .détonation ébranle l'espac'e de son tonnerre lointain. La Meuse rouie ses eaux limpides et froides parmi les décombres, et c'est pour les morts, dont un seul sera l'élu de tout un peuple, un décor calme et grave. La ville au visage balafré, si douce et si pensive, veille au chevet des héros morts. Elle se recueille parmi ses ruines, et pauvre, tendre, elle oublie ses peine* et sa propre détresse pour accueillir dans son sein les disparus dont un seul ira dormir sous l'Arc de Triomphe. L'arrivée des cercueil»...