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Le Petit Parisien, 12 septembre 1920

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Le Petit Parisien
12 septembre 1920


Extrait du journal

C'est une des questions qu'aura à examiner l'Union postale universelle, dans le congrès qu'elle tiendra à Madrid •le 1" octobre L'Union postale universelle qui a tenu, pour la dernière fois, ses assises, à Rome, en 1906, a décidé d'ouvrir son prochain congrès, le l,r octobre, à Madrid. Le congrès aura à s'occuper avant tout de la réforme des taxes. L'administration fran çaise çnvisage un relèvement des tarifs fixés en 1906, relèvement qui n'excéderait pas en moyenne 100 0/0. La taxe des lettres serait de 0 fr. 50 jus qu'à 20 grammes ou fraction de 20 gr. sup plémentaire. La taxe des' cartes postales serait de 0 fr. 25 ; celle des imprimés, de 0 fr. 10 jusqu'à 50 gr. ; de 0 fr. 20, de 50 à 100 gr., plus 0 fr. 20 par 100 gr. ou fraction de 100 gr. en excédent ; cellç des échantillons serait de 0 fr. 20 par 100 gr. ou fraction d§ 100 gr. Les papiers d'affaires ' seraient assimilés aux lettres. La question du change s'imposera égale ment d'une manière toute particulière à l'attention du congrès. Il importe, notam ment, de préciser la définition, comme unité internationale, du franc, étalon monétaire de l'Union postal ç. Le congrès aura encore à examiner di verses questions qui présentent pour le public un grand intérêt : la création d'une carte internationale d'identité postale, l'élévation de 350 à 500 grammes du poids maximum des échantillons, l'admission des objets possédant une valeur marchande et susceptibles d'acquitter des droits de douane, la fixation à 1.500 grammes du poids maximum des lettres et à 3 kilogram mès du poids maximum des imprimés. L'administration française proposera d'admettre au tarif exceptionnellement ré duit de 5 centimes par 500 grammes, les envois de publications imprimées en relief à l'usage des aveugles. Enfin, et en vue de favoriser l'expansion de notre presse à l'étranger, la France adhérera à 1 arrange ment spécial concernant l'intervention de la poste dans les abonnements aux jour naux. Le comité anglais des Postes n'est pas partisan de la réforme Mais le projet d'augmentation des ta rifs étrangers est fraîchement accueilli par le comité anglais des passeports et des postes, fondé spécialement pour l'étu de de toutes les questions postales, de pas seports et de visas, sons la présidence de lord Robert Ceeil. II n'est pas nécessaire, dit ce comité, de doubler le prix de ta correspondance pour l'étranger pour récupérer la dépensé : ce se rait un lourd impôt prélevé; sur lès affaires d'importation et d'exportation, et qui abouti rait à accroître, en outre, le prix des marchan dises de première nécessité. Puisqu'il est pos sible de lerver, de porter et de distribuer une lettre de Londres aux antipodes pour le prix de quatre sous, il est cflair que faire payer dix sous pour une lettre de Douvres à Calais est au mains la taxer de deux fois et demie la dé pense, et cette taxe additionnelle est un Impôt pur et simple sur le commerce. Et, te comité annonce son intention d'or ganiser dans les différentes capitales une action destinée à obtenir une tarification Uniterme et raisonnable de® services .de la poste. < La question des passeports préoccupe aussi te comité, qui réclame la suppres sion des visas et, en attendant, rétablisse ment d'une taxe uniforme d'un shelling sur la délivrance de chaque passeport. Le comité réclame en outre fue chaque visa soit valable pour la durée du passe port....

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Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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