Extrait du journal

M. Castro n'avait pas quitté le Venezuela sans raison. Il avait deviné, sans doute, que son heure était passée, et que sa dictature avait révolté la masse dé la population. Pendant qu'il promène son appétit prodigieux dans les grands restaurants de Berlin. ses sujets d'hier le mot n'est pas de trop se soulèvent et l'émeute gronde dans Caracas. L'irriiation de la foule s'est déjà manifestée par statu** du dictateur. qui, sans douté, se plaisait à voir ses images à tous les carrefours. Comme ^oujours en pareil cas, des violences ont <ïté exercées contre les particuliers. Mais, on l'a remarqué et rien ne saurait mieux caractériser l'état d'esprit général, -les habitants de la capitale n'ont nullement dirigé leur colère contre les Hollandais, bien que les croiseurs des PaysBas aient capturé la marine vénézuélienne. C'est aux amis de M. Castro qu'ils s'en sont pris de préférence....