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Le Petit Parisien, 30 mai 1888

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Le Petit Parisien
30 mai 1888


Extrait du journal

FAMILLES DE PECHEURS Comment rester muet devant ce nouveau sinistre maritime qui vient d'être signalé et qui a fait tant de victimes ? On sait que des pécheurs de Dunkerque, de Boulogne, de Gravelines, et aussi de Paimpol, partis pour l'Islande. ont été surpris par une violente tempête: plusieurs tfoëlettes sont perdues corps et bien. Les détails complets sur cet épouvantable désastre manquent encore, mais on sait à peu près ce qui s'est passé par les équipages des navires qui ont échappé aux bourrasques et qui ont été recueillis en mer. Le 25 avril, neuf hommes, parmi Ipsquels le capitaine et le second de la nardyckoiset ont été emportés par un coup de-mer et se sont noyés. Un autre navire, la Mttrie^VaFentine^à. coulé bas par suite d'un choc contre une épave et, sans l'intervention providentielle d'une goélette, la Fiancée, était condamné à une perte certaine. La goélette perdu, pendant la même tempête, onze hommes de son équipage. Cette tempête restera dans le souvenir de ceux qui y ont survécu, et. il n'est pas possible de préciser, dès maintenant, le nombre des victimes....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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