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Le Petit Provençal, 9 mars 1929

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Le Petit Provençal
9 mars 1929


Extrait du journal

Nos auteurs ne cherchent donc pas comment prolonger l’agonie d’une vieillesse condamnée ; ils ne se demandent plus si, parmi les pièces de l’armature sociale, les plus essentielles ne sont, pas les plus résistantes. La question ne se Dose même pas sous leur plume. Le temps est un grand minotière ; nous sommes à l’heure d’être dévorés ; il n’est plus que de rechercher à quelle sauce nous nous laisserons manger. i Quand on joue ainsi les CaaaanBre, il y a cent à parier qu’on appartient au clan des mécontents. Lee prophètes du chambardent font toujours partie de l’opposition. Or, pour une fois, nous trouirons en un pêle-mêle quelque peu extravagant toutes les tendances étions les partis. Si M. Georges Valois est un fasciste pénitent, M. Lucien Romier n’affiche que les opinions modérées et à l’imagination anticipatrice de H.-G. Wells Pierre Dominique oppose Une profession de foi jacobine et radicale....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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