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Le Petit Provençal, 12 mars 1916

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Le Petit Provençal
12 mars 1916


Extrait du journal

Il nous e;t arrivé de dire ces choses-là à lire de gens que nous appelons — Je -rie pour moi seule — des « paniers pans On a bien fait image avec les • entres dorés », mettons que ceux-ci soient ■s tragiques et que les aigres appartiennent seulement au domaine de la comédie Assurément, la vie est coûteuse, siffle ; assurément — nous avons vu cela e nos propres yeux — des denrées payées n franc cinquante sont revendues trois panes : c'est au public cu’il appartient c se faire rendre justice et d'inventer la cuisine économique. Les Parisiens, avec •ji'son, disent : Nous avons payé les épluchures de légumes dix fois plus cher que : us n'achetons tes légumes entiers I nous vor ' mangé la queue des sassais. le vert es poireaux, le trognon des choux i nous...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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