Extrait du journal

Pendant des mois, j’ai gardé dans ma serviette ou sur la table de mon cabinet de travail des documents probants de toute nature, dont je n'ai soutînt mot. En vain, les journaux officieux comme la liepublique Française agrémentaient-ils de sarcasmes appropriés les renseignements fantaisistes qu’ils publiaient sur le compte de la Commission et de ses membres ; je ne répondais point, poursuivant à travers les milliers de feuilles de papier que je compulsais mon fastidieux travail sans une protestation ni une riposte. Je savais que le jour où j’apporterais devant la Commission le résultat de mes recherches, ce résultat dépasserait tout ce qu’on pouvait en attendre....