Extrait du journal

Si, à l’égard de certains pays, cette opération n’a pas soulevé des kiffai cuités trop grosses, vis-à-vis de la Suisse il n’en a pas été de même. Disons à sa décharge que nos ventes dans ce pays dépassaient nos achats de plus d’un milliard, qu’il était nom tore meilleur client. Cette dénoncés timon, effectuée avec le maximum de courtoisie de part et d’autre, rendait possible une entente postérieure sans consolidation de droits et pré voyait un délai de six mois pour sa réalisation. Ce délai n’a pas suffi, une première prorogation de deux mois fut jugée nécessaire et, au 31 janvier dernier, chacun des Veux Etats était resté sur ses positions. La difficulté venait d’une nouvelle lime station, imposée par nous, à l’intro diction des fromages et des laits concentrés que nos voisins refusaient d’accepter. Nous étions menacés pu riment et simplement de voir les portes fermées à toute importation de nos produits agricoles. Or, en 1932, nous avions expédié chez nos voisins 46.000.000 de francs de vins, 35.000.000 de francs de céréales, 30.000.000 de francs de légumes, 24.000.000 de francs de fruits, pour ne citer que les postes les plus im portants....