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Le Petit Provençal, 16 mars 1914

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Le Petit Provençal
16 mars 1914


Extrait du journal

Mais ses créanciers ne sont pas seulement pour lui des créanciers, ce sont des contribuables. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il entretient une armée pour garantir tous les Français des attaques de l’étranger ; une police pour les préserver des criminels ; des routes pour leur permettre de circuler, etc. Tout cela, tous les Français qui en profitent doivent le payer : il faut donc que chacun donne à. l’Etat, sur ses revenus, sa quote-part des dépenses communes. Or, les rentiers profitent de tout cela comme les autres. L'Etat est leur fournisseur de sécurité, de justice, de routes, etc. 11 faut donc qu'ils supportent leur part des charges générales. Il serait scandaleux qu'ils se la fissent payer par les autres qui n'ont pas de rentes....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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