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Le Petit Provençal, 17 mai 1895

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Le Petit Provençal
17 mai 1895


Extrait du journal

M. le président du Conseil, à Bordeaux, n’a aucunement dérogé à ses habitudes, ménageant la chèvre et le chou et agrémentant le tout du panégyrique ému des ministres qui composent le Cabinet, et dont je n’ai pas encore entendu dire que la modestie d’aucun d’eux se soit affranchie. M. Ribot non plus ne s’est pas oublié : Première charité commence par soimême. Soit qu’il rappelle les conditions où il a formé le ministère, soit qu’il revienne sur les discussions qui ont précédé le vote du budget de 1895, soit qu’il parle de la préparation du budget de 18%, il a eu, parlant de son rôle, un petit air content de lui qui fait plaisir à voir. C’est ce qu’il appelle, par un ingénieux euphémisme : « Triompher aoec kl modestie qui convient....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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