Extrait du journal

Le 11 novembre dernier, j’étais Chez moi, comme il y a dix-sept ans, le jour de l’Armistice, lorsque les cloches de Saint-Pierre de Montrouge l’annoncèrent, dans la matinée. Mais j’avais alors la visite d’une pauvre jeune femme que je ne connaissais pas et qui venait me demander mon aide. Un bambin l’accompagnait. C’était la veuve d’un employé des postes tué pendant la guerre. Elle était elle-même occupée par bonté d’âme au bureau de poste voisin, rue de la Glacière, auquel avait appartenu son mari, et elle croyait mon influence suffisante pour affermir sa situation....