Extrait du journal

Si nous en croyions les propagateurs de mauvaises nouvelles, ceux que l’on appelle justement les « pacoquards », et dont la besogne tend aux mêmes effets que la jactance nationaliste, jamais la paix n’aurait été plus proche de sa fin. après une existence pénible et sans cesse menacée. La Conférence du désarmement serait condamnée au plus misérable échec. La Conférence économique mondiale ne saurait davantage aboutir, tant est forte la pression des nationalises économiques. Le décrochage imminent de toutes les monnaies encore étalonnées viendrait porter au paroxysme le désordre. Enfin et surtout la montée irrésistible des fascises signifierait inévitablement la guerre....