Extrait du journal

* * X autre point on litige, c’est le port de la moustache : «;a, c’est excessif. Je sais que nombre do m«lsieurs tiennent à cet ornement naturel : t« u'efois, si uno petite moustache flambante et frisée ne messied pas à un jeune virago ; si une lourde moustache, tombant ù la tartare, donne à la physionomie* quehpie vhos«‘ d'héroïque, il faut aussi considérer «pie la moustache chez un cuisinier, une cuisinière ou un monsieur qui, professionnellement, verse, à boire est assez répugnante, parce que sale. Qu’on le veuille ou non, elle emmagasine la poussière et la sueur ; qu’on le veuille ou non, le moustachu la caresse et caresse ensuite lo verre qu’il vous présente : c’est parfaitement dégoûtant. L’usage permet que nous tolérions chez une cuisinière la coiffure rutilante, frisée, en rayon de soleil : si celle opératrice n'est pas d’une exquise propreté et ne sait pas se coiffer, rien ne peut empêcher que le cheveu fréquente le ragoût. Or, on ne peut pas empêcher le cheveu,...