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Le Petit Provençal, 25 septembre 1904

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Le Petit Provençal
25 septembre 1904


Extrait du journal

La classe qui se fait servir ne tarit pas en plaintes sur la classe qui sert, mais la classe qui sert a la réplique du tac au tac et plus abondante et plus verte. La bonne « plaque ses maîtres » plus facilement. qu’elle n’est congédiée par eux. En province, on est plus sûr des domestiques ; à Paris, ils sont l’inconnu, le danger, la menace, l’affiliation aux cambrioleurs, etc., etc... Il y a des fabriques de références, de faux certificats. Enfin, nombre de maîtres sont volés par leurs domestiques et peu de domestiques sont volés par leurs maîtres....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
  • magnan
  • henry
  • fabiani
  • rivelli
  • de faugerollas
  • durbec
  • blanchet
  • etranger
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  • beausset
  • marseille
  • paris
  • cartigny
  • moukden
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