Extrait du journal

Nous sommes unis parce que, sous nos divisions parfois déchirantes, nous sentons, quand il le faut pour le salut commun, se resserrer entre nous comme un avertissement, un lien solide de fraternité ; c'est donc un père qui s'adressait hier à ses fils avec ce cœur vaste et généreux du Français qui, après avoir serré les sikhs plus fortement contre lui. en ce soir troublant du Noël de guerre, s'apitoie hors du foyer national sur des amis qui souffrent. Polonais, Tchèques, Finlandais. Parmi les siens sa tendresse marque une préférence dont nul ne sera jaloux : il s'attarde longuement à consoler les AlsaciensLorrains en exil, un exil qui a pour eux la douceur de n'être pas une expatriation, mais qui n'en est pas moins nostalgique et rempli d'qM|oifses._. -...