Extrait du journal

— Vous m’effrayez ! un péril vous me nace? , — Rassurez-vous. Le péril existe, c’est vrai, mais vous pouvez le conjurer. Ma yie, mon bonheur sont dans vos mains. — Gomment ? — Vous le saurez. Vous saurez tout. — Parlez donc, je vous en supplie. Parlez vite. — En ce moment, je ne peux pas Votre oncle et sa femme sont dans ce jardin, près de nous. Ils peuvent nous rejoindre d’une minute à l’autre, et iis ne doivent rien savoir. Alice, il faut que je vous voie cette nuit. — Cette nuit... murmura la jeune fille dont les petites mains étaient toujours captives dans les mains de Paul, c’est im possible. — Pourquoi/ — Vous le savez bien... Comment la nuit pourrais-je vous voir î — Il me semble que c’est facile... Qui vous empêche de laisser enlr’ouverte la porte de votre chambre ?...