Extrait du journal

la belle™* DEUXIÈME PARTIE L’INVASION Ils avaient pris place tous trois sur les sièges de feuilles qu’avait improvisés j^rickti Elle raconta comment aussitôt qu’elle avait 6té rétablie, elle avait eu la pensée d’acheter, avec l’argent qu’elle devait aux libéralités de Morand et de son ami de Froges, un petit bazar roulent, afin de pouvoir sans éveiller de soupçons suivre l’armée prussienne. Mais, interrompit le lieutenant, si le hasard ne vous avait servie, vous auriez pu vous promener longtemps dans votre guimbarde avant de nous rencontrer, li a fallu que nous fussions prisonniers, que je sois malade, que Frantz me fit admet tre à l'ambulance, tout un concours de circonstances, enfin. — Sans doute, répondit Fricka, maisje comptais précisément sur cet imprévu qui vous apparaît si extraordinaire ; d’ail leurs, si les circonstances avaient été au tres, m’inspirant de mon cœur seul, j’au...