Extrait du journal

J'assistais Vautre jour à uns matinée de l'Opéra-Comique. On donnait Weréther, cette œuvre presque absolument admirable, dont le déchirant troisième acte, merveille de tendresse éperdue et de pathétique douleur, est avec le quatrième acte de Louise l'expression la plus parfaite du théAtib musical français moderne. Charlotte, c'était Mme Croira, c'est-à-dire le chant et la tragédie mêmes en leur plus intime union de science, d'émotion et de beauté. D'anciens souvenirs me revenaient, et, gagné par Vharmonie, j'oubliais presque cette guerre qu'on essaie d'oublier par instants, lorsque la tension nerveuse est trop forte, et qu'on se reproche ensuite d'avoir tenté d'oublier, même fugitivement....