Extrait du journal

clava. Ce meeting prouve une fois ds plus que le véritable foyer du fenianisme est aux Etats-Unis. Les Arglate pourront déjouer en Irlande les complots hostiles à la germination britannique, ils pourront avoir raison des tentatives à main armée de l’esprit de révolte en ce pays surveillé et contenu par une police ombrageuse et par une année d’élite comme un pays conquis, mais ils ne pour font ni modifier par de simples mesures répressives les tendances du peuple, ni atteindre ceux qui sur la terre américaine, à l’abri des rigueurs britanniques et voués à une œuvre nationale, font puobliquement appel au concours lies citoyens de l’Union pour soutenir la lutte commencée. Peut-être John Bull essaiera-t-il de s’en consoler en pensant que cet appel restera probablement sans elles. Les Irlandais, si expansifs, si peu sérieux souvent* si rarement écoutés avec faveur de Vautre côté de l’Atlantique par les descendants des anciens colons anglais, si volontiers pris pour peint de mire d’attaques qui doivent avoir une portée trop générale et friser fréquemment 1 injustice, ne jouissent pas aux Etat-Unis d’une considération bien grande. Cependant beaucoup d’entre eux ont montré, en prenant part à lu guerre de quatre ans , ûu’on pouvait en attendis i quelque chose de plus que de stériles et bruyantes manifestations. Aussi ne sont-ils pas complètement isolés au milieu du peuple américain. De plu.s quand les Vsnkees songent aux exploits du Suinter et de YAlabama — et ils y songent souvent-...