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Le Progrès de la Côte-d’Or, 4 août 1904

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Le Progrès de la Côte-d’Or
4 août 1904


Extrait du journal

— La pauvre enfant!... Hélas 1... Comme le malheur s’est vile abaltu sur celte mai son !... Te rappelles-tu, Jacques, celle soirée d’il y a trois mois, lors de l’anniversaire de M. Gérard? Comme tout le monde semblait heureux, Ici !... Comme on a passé gaîracnt cette soirée 1... Je me le rappelle comme si ça datait seulement d’hier!... Jacques, pensif, n’écoutait pas. — El Michel ? demanda Louise. * — Il est resté à la mairie 1 — C’est égal, et quoique tout l’accuse, je no peux pas croire qu'il soit coupable Michel, assassin et voleur!... Allons donc!... Est-ce que ça ne le semble pas impossible ? — Je ne sais pas! — Te es accablé, mon pauvre enfant? — OuL — Tj soutires do voir la souffrance de Charlotte, hein? Jacques soupira. „ . x;A>v — Comme tu l'aimes, garçon* reprit. Louise. Ne me parle pas de ça 1...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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