Extrait du journal

Le Figaro consacre à Arton un curieux article, dont nous détachons les deux pas sages suivants : Travaillant tantôt dans l’ombre des statues de la longue salle des Pas-Perdus, tantôt dans le plein Jour dts hautes fenêtres, suivant les hommes qu’il avait à séduire ou à convaincre, Arton parlait à voix basse, un épais lorgnon d’or sur les yeux, un crayon à la main comme à la Bourse, une bague énorme au doigt, com me an Brésil, tandis qu’une médaille de StGeorges pendait, fort apparente, à une chaîne de côté, simulacre de superstition chez cet homme sans scrupule et sans fol, qui ne croyait qu’à l’argent et ne parlait qu’argent. Messager de lumière. Il allait, venait, arrê tant l'un, évitant l’autre, les surveillant tous et promenant pendant des heures entières, dans i es couloirs encombrés, son énorme pe lisse anx larges poches. Ceux qui l’avalent écouté, ne fût-ce qu’une fols, le recherchaient ensuite, lui obéissant et le suivant jusque dans la trace de ses pas....