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Le Progrès de la Côte-d’Or, 17 décembre 1882

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Le Progrès de la Côte-d’Or
17 décembre 1882


Extrait du journal

évidents de la propérité nationale. Il se peut qu’il y ait un péril à suivre, dans les dépenses, la pro gression des recettes ; mais si la plus grande fortune ne résiste pas à une générosité sans limites, on ne peut point parler de déficit dans un pays où l’argent abonde, où l'Etat a un crédit énorme, où les représentants de la nation ont pu opérer plus de trois cent mil lions de dégrèvements en quelques années, où l’on amortit plus de cent millions de dettes par an. Heureusement cette nation, mal gré sa frivolité et sa mobilité ap parentes, a un grand fonds de bon sens. Elle travaille, elle est aux prises constamment avec les réa lités de la vie, et elle sait qu’en politique, comme en autre chose, pour bien juger, il faut juger de haut et sur les grandes lignes. Elle sait que la France est gouvernée par des hommes honnêtes, sortis de la démocratie et en ayant le respect ; elle sait que jamais gou vernement n’a été soumis à un contrôle plus méticuleux et plus sévère : pourquoi s'inquiéteraitelle, pourquoi ne jouirait-elle pas en paix de la liberté et de la sécu rité qu’elle doit à la République ?/...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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