Extrait du journal

On sait que la politique de non-intervention, dans les affaires d’Espagne, a été systématiquement violée par les gouvernements de Front populaire qui ont, au détriment de nos armements, ravitaillé, en armes et en munitions, les anarchistes, les communistes et les moscovites de Valence et de Barcelone... ...Car « en Espagne rouge, il n’y a plus de république, ni de ré publicains », comme disait, le 1er mars dernier, M. Rosado Gil, ancien vice-président des Cortès républicaines, évadé des geôles catalanes... Or, M. Bailby écrit dans le « Jour-Écho de Paris » : « ...Quand on pense que les Rouges ont eu à leur disposition, par la grâce de Pierre Cot, tous les avions Potez et autres qu’ils pouvaient payer, alors que le même Cot dérobait ces engins à notre défense nationale, on comprend qu’au jour où le Sénat tenait un semblant de Haute Çour pour examiner la gestion de l’ancien ministre de l’Air, celui-ci se soit réfugié et caché pendant deux jours à l’ambassade des Soviets de la rue de Grenelle, s’attendant à être arrêté d’un ins tant à l’autre... » L’opinion aimerait à être fixée sur la gravité et le crédit de celte importante affirmation....