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Le Progrès de la Côte-d’Or, 29 mars 1939

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Le Progrès de la Côte-d’Or
29 mars 1939


Extrait du journal

tous les postes nationalistes, a été adres sé aux armées républicaines pour qu elles se rendent. Ce message est ainsi conçu : « La résistance est maintenant Inutile. Nous faisons un nouvel appel à tous pour éviter que le sang coule. a Vous pouvez compter sur la justice du Caudillo. Quand Franco a promis son pardon, il tient sa parole. Il est inutile de résister et nous Invitons les forces républicaines à se rendre sans délai. » A Madrid, la tranquillité est complète, l'ordre est partout assuré, et l'occupa tion de la ville se poursuit sans qu’une goutte de sang soit versée. Sur les autres fronts, notamment sur celui de Cordoue, l’avance nationaliste se poursuit dans tous les secteurs avec une grande rapidité, et ne rencontre qu’une faible résistance de la part de l'adversaire. Les membres du Conseil national de défense à Valence Valence, 28 mars. Lee membres du Conseil national de défense sont arrivés à Valence où ils se sont réunis aussitôt, sous la présidence du général Miaja. L’occupation de Madrid se poursuit Madrid, 28 mars. Le poste madrilène d'Unlon-Radio a diffusé, à 17 heures, que l'occupation de la capitale se poursuit au milieu de l’en thousiasme général. Au cours de ses informations, le poste a annoncé que dès hier soir les troupes nationales s’étaient présentées au pont de la Princesse où elles s’étaient arrêtées en raison de la nuit. Malgré les tentatives de résistance de quelques éléments anarchistes, aucun coup de feu n'a été tiré. A 13 heures, la 4< division rouge a fait sa soumission sans conditions. A 17 h. 30, la progression des troupes continuait, au milieu du délire de la population. L’enthousiasme à Rome L’entrée des troupes nationalistes à Madrid a provoqué, à Rome, le rassem-...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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