PRÉCÉDENT

Le Progrès de la Côte-d’Or, 31 janvier 1896

SUIVANT

URL invalide

Le Progrès de la Côte-d’Or
31 janvier 1896


Extrait du journal

ta première session de 1896 srest ouverte scus la présidence de M. Léon Bourgeois, président du conseil. Un très grand nom bre de membres assistaient à la séance ; prrmi eux, M. Jules Simon, très entouré. M. Léon Bourgeois a pris la parole et, après avoir assuré le conseil supérieur du plaisir qu’il éprouvait à se retrouver dans la salle où 11 avait assisté, comme membre du conseil, à l’inauguration des travaux de l’assemblée, s’est attaché à mettra en relief l’unité d’inspiration qui a présidé jusqu’ici au développement de l’oeuvre entreprise par le conseil et le gouverne ment do la République en matière d’assis tance. M. Léou Bourgeois s’est exprimé A peu près en ces termes : Une idée générale domine le développe ment do cette oeuvre : l'Idée du devoir qu'a la société d’a«slstcr Ici pics malheureux de ses membres. SI l’on faisait l'hlstolro de vos sessions on retrouverait les traits précis qui, dans votre pens6e, fixent et limitent le devoir social. Voua croyez que tout individu qui se trouve, soit temporairement, soit définitive ment tiers d'état de pourvoir à sa subsistance, doit être assisté. Là où la force physique manque, lù où l'impossibilité mrtérlelle de gagner existe, la société doit tendra la main. C’est le cas des entants assistés, des enfants moralement abandonnés, des malades. Pour ces diverses catégories, le conseil a déter miné successivement les obligations de la société. Il y a aussi les vieillards et les Incurables. Pour ceux-là, on est moins avancé. Dès 1892. pourtant, un projet a été préparé. Il n'avait pas été jusqu’ici déposé sur le bureau des chambres. Le gouvernement avait eu deux raisons principales de ne pat l'y déposer. 11 voulait attendre que l'on sût à quoi s'en tenir sur les résultats de la loi sur l’assistance médicale, et 11 était arrêté par la question financière. Aujourd’hui, sans déposer encore un projet définitif, le gouvernement estime qu’il est tempe de commencer. Le projet de budget de 1897 fera un pas en avant, une expérience li mitée, soigneusement limitée, du principe de l'assistance aux vieillards et aux Incurables. L'Etat apportera un concours aux communes, aux départements qui auront pris l'initiative de s’imposer un sacrifice. Ici, comme dans la question des retraites ouvrières, e 11 fau dra, au préalable, une Initiative des Indivi...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

En savoir plus
Données de classification
  • lecot
  • de cabrières
  • bourgeois
  • saint-cère
  • arthur meyer
  • léon bourgeois
  • etranger
  • ferry
  • carnot
  • lombard
  • dijon
  • paris
  • rome
  • italie
  • france
  • allemagne
  • montpellier
  • rosenthal
  • autriche
  • afrique
  • la république
  • académie française
  • gaulois
  • sénat
  • faculté de droit
  • comité de dijon
  • société des amis
  • université de dijon