Extrait du journal

»La guerre provoque des cas de conscience, des scrupules, dont plusieurs soulèvent des questions délicates. C’est ainsi que, de plusieurs côtés, on nous demande s’il est décent de faire de la musique, si l'exécution d'une belle et entraînante page ne risque pas d’être interprétée comme un manque de tait, t, riais encore, comme un manque de cœur ? Peut-on, sans méconnaître la gravité tragique des événements, sans encourir la légitime protestation de ceux qui, autour de nous, sont atteints d’un deuil cruel, peut-on faire chanter son piano, son violon ?...