Extrait du journal

Aussi est-ce avec un douloureux serre ment de cœur, qui sera, sans nul doute, éprouvé par toutes les personnes soucieuses de la bonne réputation de la Butte et de ses célébrités, que nous avons lu dans les nouvelles judiciaires le renseignement suivant: le directeur de l’établissement précité s’apprête à traîner devant les tribunaux de notre pays deux de ses pensionnaires les plus appréciés des délicats ; d’abord, la Goulue, cette irrésistible et si distinguée (oh ! combien 1) bayadère, qui, à l’encontre de tant de femmes, est d’autant plus vantée qu’elle se livre à de plus grands écarts ; et, en second lieu, c’est le cas de le dire, cet artiste, difficile à nommer en bonne compagnie, qui a ouvert à l’art musical une nouvelle voie. La musique qu’il exécute n’a rien de commun avec la musique vocale , elle en est même très éloignée. Ce n’est pas non plus de la musique de chambre , ce serait, tout au plus, de la musique de cabinet. Je m’en voudrais d’insister divan toge....