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Le Réformateur, 11 octobre 1835

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Le Réformateur
11 octobre 1835


Extrait du journal

Oh! (lue la police de tous les gouvernements a bien connu la puissant e des habitudes de celte trempe^ oyez-vous ces jeunes capacités accourir à Paris, imbus de toute la pure e provinciale , et brelans du feu sacré de l’élude qui s est allume en leur âme au milieu de leurs déserts ; et s’ils brûlent d un autre leu , il esl du moins aussi pur que celui de la science. Mais une corporation dételles intelligences est redoutable aux yeux de nos tousseurs; aussi, au boni de trois mois, ils ont organise, au milieu de celte jeunesse, des plaisirs d’une autre sorte , et ils ont marié leur science à des goûts moins sacres. Jeunes gens qui arrivez dans ia capitale, méfiez-vous! aimez et éludiez, ayez (loue pour temples , l'école, et votre loyer domestique, restez purs au milieu de tant de pièges ; restez auprès des hommes (l a venir; voyez comme il est beau cet avenir que le soleil de juillet colore encore de quelques rayons associez-vous pour étudier, et non pour jouir. Celle dernière association esl enregistrée a un des folio d une police. e . , . . •...

À propos

Le Réformateur est un quotidien républicain fondé par François-Vincent Raspail en 1834. La publication lui sert de tribune pour diffuser et défendre ses positions républicaines face à la monarchie de Louis-Philippe. Parmi les collaborateurs réguliers, on trouve l’écrivain allemand Ludwig Börne et le futur député Eugène Raspail, neveu du fondateur. Le titre connaît un tirage d’environ 3 000 exemplaires, mais circule beaucoup dans les milieux progressistes, permettant ainsi d’affirmer que son nombre de lecteurs était bien supérieur.

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Données de classification
  • sardanapale
  • desaix
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  • kergourlay
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