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Le Revenant, 22 février 1833

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Le Revenant
22 février 1833


Extrait du journal

Dès que la nouvelle se fût répandue que le prince royal avait envoyé chercher des chevaux en A gleteire. ( La famille régnante prend en Angleterre ses gendres , ses chevaux, ses alliés et les commissaires qui surveillent nos troupes en temps de guerre.) Dès que celte nouvelle eût pris un peu de consistance , le zèle des spéculateurs fût éveillé ; cet achat de chevaux entraîne inévitablement une réforme dans les éc. ries et dans les voilures, non-seulement du ] r uce , mais de toute la famille ; on ne peut supposer que monseigneur le prince royal aura de beaux chevaux , taudis que sa lame et ses autres païens auraient à leurs carrosses des chevaux semblables , pour l’élégance et la tournure , aux chevaux de remise qui circulent dans Paris. Comment croire que le prince royal se donne une berline à la inde, tandis que sa famille continuerait à aller de Paris à Neuilly, et réciproquement, dans ces épouvantables abats qui ont essuyé les plâtres du Palais-Royal durant toute la restauration, qui conduisaient au collige M. le 'duc de Chartres , avec ses thèmes et ses versions d< puits la sixième jusqu'à la rhétorique, et qui après avoir mené le matin les d’Orléans au...
Le Revenant (1831-1833)

À propos

Le Revenant est un quotidien légitimiste ayant paru entre 1831 et 1833. Son contenu porte surtout sur l’actualité mondaine, politique et littéraire. Il est remplacé par l’Avant-Garde.

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Données de classification
  • paris
  • angleterre
  • orléans
  • neuilly