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Le Scapin, 2 janvier 1886

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Le Scapin
2 janvier 1886


Extrait du journal

Par quel attrait Menée, et quel malin oublié des prophètes Verse sur les lointains mourants ses tristes fates. Le sais-je? Tu m’as vue, d nourrice d'hiver, Sous bi lourde pi vison de pierres et de fer Oà de mes vieux lions traînent les siècles fauves Entrer. et je marchais, fatale, les mains sauves. Dans le parfum désert de ces anciens rois. Mais encore as-tu vu quels furent mes effrois? le m’arrête, rêvant aux exils, et j’effeuille, Pomme près d'un butin dont le jet d’eau m'accueille, I es pâles lys spis sont en moi, taudis mi’épris De suivre du reg ir t les languides débris Descendre à travers ma rêverie en silence, ? ‘.s bêtes d ma robe écartent l'indolence Kl regardent nies pieds qui calmeraient la mer. t’aime, loi, les frissons de ta sénile chair, Viens, et ma chevelure imitant les manières Trop farouches qui font votre peur des crinières, «de-moi, puisqu’ainsi tu n’oses plus me voir, < me peigner noiukalammenl dans un miroir....
Le Scapin (1885-1886)

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  • dirait
  • int-g
  • ims