Extrait du journal

Nous avons indiqué, il y a déjà quelque temps, quel rapide accroissement avait pris en Angleterre l’importation du premier des produits agricoles de la France : le blé, introduit soit à l’état de grains, suit après mouture. On a pu lire dans nos colonnes qu’en 1806 la part de la Fiance dans l’importation des grains est montée à 22 pourtant du chiffre total de 3 pour cent l'infime proportion à laquelle notre pays était réduit en 1864. Pour la farine, le chiffre était également digne d être noté, puisque l’approvisionnement, que le marché anglais demande au dehors, était tiré de notre pays dans la proportion de 84 pour cent. 11 est un autre produit agricole dont l entrée dans la consommation anglaise intéresse à un degré au moins égal nos départements du Midi : c’est le via. Or, les tableaux du Boaid of trace qui viennent de paraître et qui vont jusqu’au 31 octobre de cette année sont dignes d attention. Us témoignent de ce côté encore d’un progrès lent sans doute, mais réel et soutenu, ce qui est en définitive d’un assez bon augure pour 1 avenir. L’importation des vins de toute espèce s'est accrue d’une année à l'autre puisqu’elle a passé de 11,243,982 gallons à douze millions 543,569 gallons. Eu môme temps la consommation a grandi dans la même mesure ; elle a passé de U,875,711 calions à 11,050.264 gallons. La part du vin français est sur ce total de 2,964,794 gallons en 18G6, contre 2,320,634 gallons en 1865, et pour les quantités consommées de 2 769,607 gallons en 1860, au lieu de 2,117.543 gallons en 1865. La consommation des produits français dépasse, cette année, celle des produits du Portugal ; la France passe au second rang comme fournisseur devins à F Angletei i e ; elle ne connaît plus que l’Espagne au-dessus ssus d'elle....